I can't go on, I'll
go on. Samuel Beckett.
Final portrait:
a playful sun
hits the desolate yard,
and
my harshest hours draws,
my bones get old,
and everything goes from bad to worse,
the whole shit too much become;
so, a lonely dude doubts:
too coward to starts to dig his own hole,
but ready to kill every word.
II
The nights are now so ephemeral,
so uncertain the days,
cheap the dawns, obscene the sunsets,
perpetual the clock,
weak wave my hell,
enough is enough anyway,
let's call it a day.
The poet's voice
Portrait final:
un soleil joyeux
frappe la désertique cour,
et dessine mes heures les plus dures,
mes os sont âgés,
et ceci ne fait qu'empirer,
toute cette merde est assez ;
donc, un mec solitaire hésite:
trop lâche pour commencer
à creuser son soigné tombeau,
mais prêt à tuer tous les mots.
II
Les nuits sont maintenant si éphémères,
si incertain les jours,
les aubes sont ordinaires,
et obscènes les crépuscules,
immuable l’horloge,
faible vague mon enfer,
ça suffit,
c'est tout pour aujourd'hui.
La voix du poète