Every Sunday
my steps took me to the beach,
I used to pass in front of her pink dig,
and she was always there, alone,
sitting under the porch of her victorian home,
almost unclothed,
menacing me with her charms,
we always stare at each other,
and for me that was good enough to keep on
another month.
II
4 in the afternoon,
certainly not a Havana heat,
stripping her beauty down pat,
I descend, once again, step by step,
the empty street leading to the bay,
(she used to live at that place),
a placid mist hurts now everything,
I was the one who lost,
these tears that will, for sure,
never dry up.
The poet's voice
Chaque dimanche,
mes pas m'emmenaient à la plage,
j'avais l'habitude de passer
devant sa victorienne maison rose.
et elle était toujours là, seule,
assise sous le porche, presque nue,
me menaçant de ses charmes,
fixement on se regardait toujours,
et pour moi, c'était suffisant pour survivre
un mois de plus.
II
4 heures de l'après-midi,
certainement la chaleur havanaise pas ici,
en déshabillant sa beauté par cœur,
je descends, pas à pas, une fois encore,
la rue vide qui mène à la baie,
(elle avait vécu là)
une placide brume blesse maintenant tout;
c'est moi qui ai perdu,
ces larmes ne se tariront jamais, c'est sûr.
La voix du poète